SRI-LANKA : SIGIRIYA dans les rizières & les grottes de DAMBULLA
Ce 18 janvier à SIGIRIYA (Sri Lanka)
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Fonseca, du Lake House, m'a conduite en voiture jusqu'à Sigiriya.
MON HÉBERGEMENT à Sigiriya :
- ROYAL ROCK SIGIRIYA
6000 roupies, négocié par téléphone. Donc clim, wifi (qui mouline beaucoup, téléchargement difficile), sdb privée, belle piscine pour bien nager.
Accueil sympathique de SUJI, efficace et agréable. Donc très contente de mes 4 nuits passées ici.
Tout est bien ici, sauf le cuisinier qui n'aura pas assez d'une vie pour prétendre à participer à TOP CHEF et je suis gentille !
J'ai donc vite opté pour manger ... ailleurs ! Au centre-ville, c'est plus raffiné. Au CHOOTI RESTAURANT, par exemple !
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Je traverse la rue et ....
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....en face, un bon restaurant aussi. Miam, leur salade crevettes avocat mais ici, les salades n'ont pas d'assaisonnement. C'était bon quand même !
Mon hébergement (plutôt un hôtel qu'une guesthouse) a une vue directe sur le Rocher. Je le vois de ma chambre et de la piscine. Il est dans un écrin de verdure, au milieu des rizières. Bel environnement. Je vais y passer quatre jours bien agréables et apprécié le personnel amical du Royal Rock.
Le restaurant, donc situé au "centre-ville" est facilement joignable en tuktuk, celui de SANKA (+94 76 71 46 944) mais SUJI se fera une joie de l'appeler. La course coûte 200 roupies.
Pour rappel, 1000 roupies valent ENVIRON 4 euros.
Sinon, à pied ce n'est pas loin non plus et le chemin longeant les rizières est agréable. Un prêt de vélo est possible à 400 roupies la journée.
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Quelques éléphants au bord de la route, pour les touristes qui souhaiteraient faire une balade. Mais peu de touristes et pas de candidats 😅 et c'est tant mieux car l'éléphant n'est pas un animal domestique et pour obtenir qu'il accepte des gens sur son dos, il est maltraité, battu dès son plus jeune âge.
LE ROCHER DU LION DE SIGIRIYA
Évidemment, on vient ici pour monter tout en haut de ce monument remarquable. À l'origine, une triste histoire entre deux frères de sang royal. Je vous laisse la curiosité d'aller voir sur Internet le tragique destin du roi Kassapa.
C'est donc un palais-forteresse juché sur un rocher de 200 mètres de haut. Son ascension revient à escalader la Tour Eiffel jusqu'au dernier étage. Non, merci ! De plus, la descente est LITTÉRALEMENT vertigineuse.
Ne souhaitant pas m'embarquer dans cette aventure et me contentant d'admirer cet énorme rocher de loin, j'ai emprunté les photos de Clara REFUS LACOMBE qui , elle, y est montée.
Ci-dessous quelques photos prises par mes soins dans le "centre" de Sigiriya, une petite rue mignonnette cette fois-ci. Comme on le voit, les singes sont partout. Les éléphants eux, ne sont là que pour les touristes mais les touristes eux, ne sont pas vraiment au rendez-vous ! Autant, j'en ai vu sur les plages du Sud, autant ici ils se font désirer. J'ai aussi pris en photo la fleur du bananier à la forme oblongue et de couleur pourpre, tellement originale et que j'ai eu l'occasion de manger plusieurs fois râpée en salade. Ça m'étonnerait qu'on me propose ça ici dans mon hôtel, ni ailleurs du reste ...
DAMBULLA
Ici, il faut absolument visiter cet ensemble rupestre du GOLDEN CAVE TEMPLE, un des hauts lieux saints du bouddhisme puis aller découvrir le kitchissime BOUDDHA DORE de plus de 30 mètres de haut.
À 13 km de Sigiriya et en tuktuk (aller et retour, 1750 roupies), me voici arrivée devant un immense escalier à gravir. Surtout payez de suite au guichet, le ticket vous sera demandé en haut.
Pensez à prendre vos chaussettes, il faudra se déchausser.
Je ne reconnais pas cet accès. En 2003, nous étions passés par le Golden Temple. En tout cas, ça grimpe sec jusqu'en haut. La vue sur la jungle est imprenable. En m'accordant quelques pauses, j'arrive aux fameuses grottes.
VISITE DES QUATRE GROTTES
La visite peut commencer. Les 4 grottes se ressemblent beaucoup, je crois que c'est la deuxième qui est la mieux éclairée. Les autres grottes sont dans la pénombre.
J'ai tourné une courte VIDÉO de 38 SECONDES (je précise pour ceux qui pensent que ça va être trop long), je parle tout bas car les grottes sont un lieu de recueillement et des bouddhistes sont venus apporter leurs offrandes.
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Donc la PETITE VIDÉO de 38 SECONDES....
et une autre montrant le fameux Rocher du Lion, mon hôtel et l'environnement, les rizières bien sûr. Prise en fin de journée.
DÉPART POUR KANDY
J'ai réservé la veille un taxi sur l'application PickMe pour 6000 roupies et deux heures et demie de route.
De la quiétude des rizières je suis passée au vacarme incessant de la ville, je vais y rester trois nuits !
Rien à voir avec le Sri Lanka (encore que !) mais il y avait encore une petite place. Alors, j'ai copié ce petit texte qui me parlait bien.
Dans son livre "Promenades en bord de mer et étonnements heureux", OLIVIER DE KERSAUSON parle de son amour de la mer et, plus largement, de son amour de la vie !
« Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire. La tentation est grande de se laisser rattraper par le souvenir. Mais je veux encore me fabriquer des moments et non pas en revivre. Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.
Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre... »
Moi, j'ai retenu "me fabriquer encore des moments et non pas en revivre"
FIN DE MON ARTICLE