Louxor, de l'autre côté du Nil

Publié le par Odile

Ce 29 janvier 2020 à LOUXOR (Égypte)

 

Changement de décor, enfin ! Nous sommes à Louxor.

 

La route pour aller de MARSA ALAM à  LOUXOR

Les renseignements que nous avions pris indiquaient qu'il fallait remonter à Safaga pour joindre Louxor et non passer par EDFOU, la route étant interdite aux touristes.

Faux, archifaux! Nous avons passé les contrôles de la police sans problème. Elle a juste voulu voir nos passeports. La route d'EDFOU est donc praticable.

 

Notre minibus à la gare routière

 

Nous avons donc pris à la gare routière de MARSA ALAM un minibus de 14 personnes qui nous a conduits à Edfou (100 LE/ par personne) puis 35 LE pp pour prendre un autre minibus d'Edfou à LOUXOR. Environ 5h30 de route.

Le minibus est d'un confort correct. Il ne démarre que quand il est plein. Nous avons seulement attendu 30 minutes, pas plus pour que le minibus se remplisse.

La route est souvent asphaltée, parfois non et il faut éviter les nids de poule mais cela se passe bien.

Nous traversons le désert mais ce n'est pas le désert enchanteur de Lawrence d'Arabie. Ce sont plutôt des graviers, des rochers et des petites montagnes de granit, je crois mais par moments, quelques beaux paysages.

À l'approche d'EDFOU, le paysage devient vert et les palmiers apparaissent. Nous sommes dans la vallée du Nil. 

 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

LUXOR AU BORD DU NIL

Ca y est, arrivés le 25 janvier à LOUXOR, nous sommes installés au LUXOR VIP APARTMENTS (22,50 € l'appartement par nuit). 

 

L'hébergement est vraiment agréable avec une piscine au soleil (en janvier peut-être encore un peu froide ?), à nouveau une chambre+salon et kitchenette pour pouvoir cuisiner avec les produits locaux. Une terrasse côté Nil et un balcon côté champs et palmiers. La vue ci-dessous.

Vue du balcon de la chambre

 

On est toujours au soleil à  n'importe quel moment de la journée,  le matin sur notre terrasse et l'après-midi sur le balcon et toute la journée sur la terrasse de l'hôtel mais le soleil est dejà si ardent en janvier que nous ne nous exposons pas trop longtemps quand même.

 


 

Ci-dessus la grande terrasse au dernier étage avec vue sur le Nil
Ci-dessus la grande terrasse au dernier étage avec vue sur le Nil
Ci-dessus la grande terrasse au dernier étage avec vue sur le Nil
Ci-dessus la grande terrasse au dernier étage avec vue sur le Nil

Ci-dessus la grande terrasse au dernier étage avec vue sur le Nil

On se projette tout de suite mieux d'autant plus que nous sommes sur la WEST BANK, un quartier sur la rive gauche.

 

 

Oui, la WEST BANK, c'est de l'autre côté du Nil, face au temple de Louxor. Ça fait petit village tranquille au bord du Nil. Avec son trafic de petits bateaux, ses petits commerces, ses restaurants au bord du Nil et ses nombreux hôtels, l'endroit est vraiment agréable. On n'est plus à plaindre ! 😄😄😄


 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

Se promener ou boire un thé avec pour panorama le Nil et le temple de LOUXOR n'est pas désagréable  !

En y regardant de plus près (avec une loupe, ha, ha!), on peut voir l'obélisque, vous savez le frère du nôtre !

 

 

Donc, entre les deux bateaux, le temple de Luxor et à droite le grand bâtiment blanc, c'est le fameux Winter Palace où descendit jadis Agatha Christie.

 

LE TEMPLE DE LOUXOR

De notre terrasse, sur l'autre rive du Nil, il est facilement reconnaissable et joignable. Notre ferry nous y mène directement.

Il y a quand même 500 mètres pour y aller de l'embarcadère,  c'est déjà trop pour moi et ma fracture du doigt de pied. Nous prenons seulement quelques photos de l'exterieur. 

Sa construction démarra sous AMÉNOPHIS III vers 1400 avant JC mais nous devons la construction des deux obélisques à RAMSÈS II.Ce temple ne servait qu'une fois dans l'année pour célébrer...  le jour de l'an. Il est entièrement dédié au dieu Amon.

 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

Le deuxième obélisque est resté à Louxor :

Évidemment, j'étais curieuse de voir cet obélisque trôner devant le temple, le frère jumeau de notre obélisque de la Place de la Concorde à Paris.

Ici, on le voit bien à droite.

 

L'histoire de NOTRE obélisque à PARIS

Donc au départ, il y avait bien deux obélisques érigés devant le temple de Louxor mais en 1830, le sultan offrit à Champollion les deux monuments en remerciement.

On fit donc construire en France, à Toulon,  spécialement un bateau capable de transporter déjà UN obélisque ( Rappelons quand même ses mesures : 22 m de haut et 220 tonnes). 
En décembre 1831, le navire, nommé à juste titre LE LOUXOR, est prêt à quitter la France mais il n'atteindra Alexandrie, donc l'embouchure du Nil qu'en janvier 1833 !

Je vous passe les détails de cette équipée, ils sont relatés dans le magazine ÇA M'INTÉRESSE HISTOIRE HORS-SÉRIE d'Automne 2018.

Pour finir, il fut érigé sur la Place de la Concorde le 25 octobre 1836 ! ... soit 5 ans plus tard !!!  On comprend que la France ait renoncé au deuxième obélisque qui se trouve donc à Louxor, devant moi !

Une balade en calèche

À défaut de temple, je choisis une balade en calèche négociée à 150 LE (ce qui représente déjà une belle somme pour un Égyptien. En euros, ça fait 8,80€) pour 1h30 de balade dans Luxor.

 

Ça me permet d'avoir une idée de cette ville. De beaux immeubles dans le centre mais pas entretenus, dans un sale état pour certains. Une jolie gare. Un soukh mais pas celui des touristes.

 

 

 

Et puis, mon cocher me fait le coup de la tournée des magasins de papyrus, antiquités, etc. me faisant croire qu'il doit faire reposer son cheval. Ça, c'est compris dans les 90 minutes de visite.
J'ai beau lui répéter que je n'achèterai rien, rien n'y fait !

Au moment de payer, il me fait le coup habituel, à savoir gratter 10 LE pour la nourriture de Suzie ( le cheval). 

Arrivée au débarcadère pour retourner à la maison, les rabatteurs m'attendent. Finalement, je suis assez dissuasive et cela m'amuse bien de les rembarrer poliment en arabe. 😅

Louxor, de l'autre côté du Nil

Balade en felouque sur le Nil

Pour 200 LE,  pas moins,  je pars avec  Marmoud et son oncle sur leur felouque voir le coucher de soleil sur l'ile  des bananiers,  tout à côté. Au moins, ça,  je peux le faire, pas besoin de marcher.

Le tonton

 

Beaucoup de circulation sur le Nil à  cet endroit. Les nombreux bateaux de croisière sont amarrés  sur l'autre rive mais toutes sortes de bateaux sont de sortie.

Marmoud

Marmoud et son oncle me font l'effet de marins d'eau douce. La voile est entortillée autour du mât et impossible de la déployer !  Ce n'est que cinquante mètres plus loin qu'un bateau viendra les aider.

On atteindra l'ile des bananiers pour ce fameux coucher de soleil .... fort décevant !

 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

Au fait, comment sont les Égyptiens ?

Ils sont charmants, discrets et souriants. J'ai même été saluée plusieurs fois par un "Welcome in Egypta". 

 

Les hommes occupent la rue, on est en pays musulman.

 

 

Les femmes, je les ai trouvées en grand nombre à  l'embarcadère. Sur la Mer Rouge, toutes les femmes étaient voilées, drapées de noir et pour certaines, seuls les yeux restaient visibles. Ici, à Louxor, pour certaines, les tenues se font plus chatoyantes et les foulards sont bien colorés mais le noir prédomine tout de même.

C'est à la gare où je vais rencontrer deux jeunes femmes qui ne se connaissent pas. L'une me parle en anglais et quand je tourne la tête, l'autre entame une discussion avec moi en français. Feux croisés . 

 

Le nez en l'air

Marre de rester à l'hôtel pour reposer mon pied et frustrée de ne rien faire, il me vient l'idée d'aller voir tôt le matin les montgolfières s'élever dans le ciel. Pas besoin de marcher, je loue les services de Mahmoud et de son tuk-tuk et nous voilà partis !

En tuk-tuk comme en Asie

 

Il faut bien vingt minutes pour rejoindre l'endroit d'où partent les montgolfières, mais on fait déjà plusieurs arrêts pour prendre quelques photos. Il fait frisquet, il est 6h30 du matin.

 

On est toujours sur la West Bank, rive ouest de Louxor, proche de la montagne thébaine, là où est, entre autres la Vallée des Rois. Nous passons devant un site antique.

 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

Voilà une petite sortie matinale qui m'aura ravie. Ne nous laissons pas affamer et entamons maintenant un petit déjeuner  à l'égyptienne. En effet, la feta trône sur la table et remplace plus ou moins le beurre. Ce fromage est onctueux, entre la feta grecque et le Saint-Moret. Puis pain arabe et confiture de figue.

 

 

 

Nous partons pour ASSOUAN !

Au revoir Louxor puisque nous y retournerons à la mi-février.  J'espère alors que mon pied me permettra de faire quelques visites à defaut d'être complètement rétabli car je piaffe d'mpatience !

On peut aller à  Assouan en bateau, il faut compter 3 jours en felouque mais attention, en janvier,  les nuits sont TRÈS fraiches. Bien sûr,  en bateau de croisière,  le confort est différent, le passager dort dans une cabine, pas sur le pont ,  donc au chaud.

 

 

Par voie terrestre, le mieux est de prendre le train. Sur Internet, peu d'indications. Deux trains par jour sont indiqués avec des horaires qui ne nous conviennent pas. En réalité,  il y a d'autres trains qui vont à Assouan. Le nôtre est à 8:15, billets pris la veille à la gare, 30 LE par personne en deuxième classe, soit moins de 2 euros pour faire 270 km. Nous ne partirons qu'une heure plus tard.

 

Sur le quai, pas d'indication. Nous nous engouffrons dans un train mais on nous dit que ce n'est pas le bon, c'est comme le numéro de wagon, rien d'écrit mais la police vient nous voir et on arrive toujours à  trouver des gens pour  nous aider.

 

 

Le paysage? Du désert , des champs, des palmiers et un petit tronçon où  l'on longe le Nil.

 

Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil
Louxor, de l'autre côté du Nil

 

Oups, la rédaction de cet article a été TRÈS  laborieuse avec un ersatz de portable (merci Sony qui m'a prêté  un smartphone lent et peu opérant au lieu  de me remplacer mon Sony à nouveau défaillant en six mois de temps !!!!) et une connexion capricieuse en Égypte.  Enfin mon pied qui m'a empêchée  de faire un beau reportage.

 

La suite donc dans un village nubien tout près  d'Assouan... dans quelques jours !

 

FIN DE MON ARTICLE

FIN DE MON ARTICLE

Publié dans Egypte

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